Pas de primaire pour un peuple adulte

Un blog de politique, même de politique municipale, se doit de commenter les événements du pays. Peuple de France, tu es le plus chanceux des peuples du monde. Ton pays peut tout se permettre, il a pour un temps encore des paysages singuliers, variés, somptueux. La cuisine, le vin, le sexe, que populairement l’on nomme les trois « B » : La bouffe, la boisson, la baise, sont les trois mamelles de ce pays, n’en déplaise à Sully qui n’en voyait que deux.

Donc, la cuisine reste, malgré toutes les tentatives des anglo-saxons, la meilleure du monde, même si les enrhumés d’outre-manche et leurs cousins hygiénistes d’Amérique s’imaginent que les cuisines atomiques des danois ou des espagnols peuvent rivaliser avec l’authentique savoir-faire des maître queux de notre douce France. Leurs palais avachis par des décennies de boissons autant étranges qu’hallucinogènes prétendent nous apprendre ce qu’est le bon vin. Bien sûr, le pape des connaisseurs, le sieur Parker, dit que la France ne sait plus produire le nectar des nectars. Question sexe, je ne vais pas m’étendre, les Italiens rivalisent dans la notoriété avec nous, mais quand on parle de French Kiss, le monde entier sait que les lèvres françaises sont les plus douces à la poésie de l’amour. Pour en finir avec les clichés mais jamais avec l’attachement à notre mère patrie, il faut aussi nommer nos hommes politiques. L’Histoire de France foisonnent de personnalités hors du commun et qui en soutenant le peuple et les frontières de ce pays donnèrent au monde une idée de ce qu’est une pensée originale.

Hélas le temps passe, hélas les grands hommes, comme les prophètes des temps anciens, se font rares. Que reste-il de nos gloires ? Jean-Marie Poisson ? Ali Juppé ? Nathalie Kosciusko-Morizet ? Nicolas ? Pas le caviste ! Sarkozy ? Bruno Lemaire, l’homme aux yeux bleus qui pourraient tenir le rôle du lémurien dans « Plus Belle La Vie » Copé qui à force d’écoper, s’épuise à évacuer les souvenirs douloureux. La Droite de France n’est plus, la gauche de France se cherche un Léon Blum. Tous se souviennent de De Gaulle, aucun ne sait plus ce qu’il a dit.

Quand nous essayons de passer deux heures en leur compagnie l’ennui nous gagne. Alors, on se tourne vers les extrêmes, manière de se dire que l’on aura tout écouter et la peur nous gagne.

En fait, ce qui nous gagne vraiment, c’est le dégoût. Qu’allons-nous devenir ? Que deviendra ce pays, autrefois si gracieux ? Ce pays autrefois connu pour ces hommes intrépides, audacieux, ces géants qui le sauvèrent des milles tourments qui éclairèrent le monde, s’étiole et s’éteint sous le poids des incompétents. Les hommes politiques de France s’épuisent à courir après l’électorat, sans se rendre compte que l’électorat ne désire rien de moins qu’un homme fort et capable de lui donner un cap.

A force de vouloir plaire, à force de prendre les citoyens pour des imbéciles, des sans dents, des veaux, le citoyen se prend au jeu de qui perd perd et plus personne ne gagne.

Mesdames et messieurs les présidentiables cessez vos américaneries, un Homme, des idées, du courage et le désir de redonner du lustre à cette nation entre les nations. Pas de primaires, pour un peuple adulte, les primaires sont pour les peuples sans pensée, le peuple de France veut des élections avec un homme capable d’être celui qui saura dans la tempête mener la barque à bon port.